Andréa Generali, Auto Edition

#RESSENTI LECTURE //LA ROSE NE FLEURIT QU’EN HIVER de Andréa Generali (Auto-Edition)

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Rêveuse et solitaire, Danielle est prisonnière d’un mariage toxique et sans amour. Son seul refuge se trouve dans l’écriture de son journal intime dans lequel elle raconte ses déboires, ses peines et ses espoirs…
Et depuis l’incident qui a bouleversé sa vie, elle s’est promis une chose : éviter ces maudits envahisseurs ! Pas facile lorsqu’on tient un bar et que son mari se trouve être un membre actif de la résistance.
Mais quand Patrick prend part à l’insurrection de Paris en ce mois d’août 1944 et ramène à son retour rien de moins qu’un officier SS, tout change.
Cet homme capturé et enfermé dans sa cave, ne dépendra que d’elle… Jusqu’à ce que les rôles s’inversent. L’officier devient alors le chasseur autoritaire qu’il était autrefois et Danielle, sa proie. Il prendra plaisir à jouer avec elle, mais aucun d’eux ne s’attend à ce que ce petit jeu puisse faire naître un lien si fort qu’il défie toutes les lois de l’amour et de la guerre.

DISPONIBLE EN  Broché

Mon ressenti

Une lecture qui vous marque le cœur et l’esprit et qui trotte encore dans ma tête même quelques jours après l’avoir terminée.
Parce que c’est un contexte historique fort et bouleversant mais aussi parce que les sentiments exprimés poussent notre ressenti dans des émotions contradictoires.

Une lueur dans l’obscurité pour cet amour interdit entre une jeune française et un lieutenant colonel SS, une rencontre qui va bouleverser leur vie.
L’autrice nous immerge dès les premières lignes dans cette France de la WW2 sous l’occupation allemande. On est enveloppé dans cette ambiance terrifiante imposée par cette cohabitation avec l’ennemi. La peur, les délations, les réquisitions, le rationnement et les investigations résistantes font le quotidien de la vie que mène Danielle sur Paris.

Jeune femme emprisonnée dans un mariage sans amour et brutalisée par une relation toxique menée par son mari violent, Danielle a mis peu à peu ses rêves et ses espérances de coté. J’ai aimé suivre ses écritures dans son journal, une activité dans laquelle elle trouve refuge pour extérioriser ses peurs et ses envies. Comme un confident, elle y pose tous ses secrets et ses états d’âme. Un journal qui sera le fil conducteur de cette histoire quand les agissements de son mari résistant vont mettre sur le chemin de sa vie, Werner.

Officier SS haut gradé en faction sur Paris, Werner est un homme à l’apparence froide et très autoritaire sous son uniforme de tueur avec ses insignes militaires. Un personnage qui malmène votre cœur car on est bousculé par deux facettes d’un même personnage très bien travaillé par l’autrice. On est projeté avec notre regard d’aujourd’hui face aux atrocités et aux monstruosités commises à l’époque. Face à ce lieutenant impassible et impénétrable.
Et en même temps, même si ça n’excuse en rien son comportement et ses actes, les flashbacks de son passé d’avant guerre, nous montre un homme façonné par la souffrance de la perte d’être chers qui l’a coupé de toute émotion et humanité. Un homme rongé par sa colère et sa tristesse, avec ses failles et ses faiblesses qui ont été vecteur d’un embrigadement aveuglé par la haine.

Une attirance qui nous percute car tout les sépare et pourtant on voudrait mettre le temps sur pause pour continuer d’être au plus près de ce lien qui se tisse entre eux, de l’évolution de cet amour douloureux et déchirant, de la rédemption d’un homme rempli d’amertume, de haine et de tristesse.
Il va être celui qui va la pousser dans ses retranchements, qui va la révéler en tant que femme et artiste. Qui va lui redonner goût à la vie. Bienveillant et protecteur avec elle, il va être celui qui va réveiller son désir et sa sensualité.
Une passion pour cette femme qui va aussi avoir un impact sur cet homme complexe mais qui va de nouveau voir la lumière dans cette obscurité qui le consume.

A leur coté on ressent toute la peur des émotions ressenties par Danielle mais aussi la remise en questions des convictions de Werner. J’aurais néanmoins aimé que l’héroïne soit plus en confrontation avec lui, moins manipulable dans ce jeu dangereux qui se met en place entre eux. Il m’a manqué aussi quelques pages sur l’influence et la portée qu’a Danielle sur la rédemption de Werner, que se soit un peu plus approfondie.

Une excellente lecture pour cette histoire d’amour qui m’a profondément touchée. La plume d’Andréa est très immersive et je trouve qu’avec cette thématique elle a encore une fois (après son roman Une lueur dans l’obscurité qui avait été un coup de cœur) a me faire ressentir des émotions profondes et déchirantes.

A très vite – Kiss Kiss 💋💋Blondie

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